adresse d'accueil du colloque, vendredi matin
“ Bonjour
Permettez-moi de me présenter : je suis Bruno Clémentin, actuel
président de l'Institut d'études économiques et sociales
pour la décroissance soutenable, sous l'égide duquel se déroule
ce premier colloque. Au nom de tous ceux qui l’ont rendu possible, je
vous y souhaite la bienvenue.
Premier de… ce siècle ! Des débats et des publications ont
déjà eu lieu au siècle précédent autour de
cette réflexion qui nous réunit pendant deux jours et que l’on
pourrait résumer à ce cri d’alarme : “l’écologie
n’est pas un idéal, c’est une nécessité”.
Dès l’automne 2001, S!LENCE a préparé
un numéro spécial sur “la décroissance”.
Il sera publié en février 2002 au moment où se tiendra
au Palais de l’UNESCO à Paris, le colloque à l’initiative
de la Ligne d’Horizon sur “l’après-développement”.
Ce numéro spécial, vite épuisé, en est à
son deuxième retirage. Le mot n’était pas inconnu de la
revue S!LENCE et de ses lecteurs, puisqu’il faisait déjà
sa couverture à l’annonce en 1993 de la réédition,
dont c’est le titre en français (première édition
en 1979 aux éditions Pierre-Marcel Favre, sous le titre : "Demain
la décroissance"), par les éditions Le Sang de la Terre de
l’ouvrage de Nicholas Georgescu-Roegen (traduction et
présentation de Jacques Grinevald et Ivo Rens).
Incidemment, mais pas innocemment, ce numéro spécial de février
2002 comportait une entrevue avec Pierre Rabhi que l’actualité
avait amené à cette démarche : proposer sa candidature
en vue de l’élection présidentielle. La décroissance
sera un des thèmes principaux de sa campagne. Une autre façon
de nommer la sobriété volontaire.
Nous avons dès lors mis en place une structure dédiée à
l’étude économique et sociale de la décroissance,
à la publication des recherches et résultats qui suivraient et
à l’organisation d’une première rencontre.
Nous y voici : un premier livre “Objectif décroissance”
en co-édition par S!LENCE et Parangon vous est proposé. Et nous
sommes réunis pour deux jours de débat, grâce au soutien
et à l’aide apportés par nos amis de la Ligne d’Horizon,
des revues S!LENCE, L’Ecologiste, Nature
& Progrès, de l’Institut pour la relocalisation
de l’économie, du groupe Casseurs de pub
et de Jacques Grinevald.
_____________
Qu’est-ce donc que la “décroissance soutenable”
?
Pendant ces deux jours, nous donnerons pour nous “éclairer”,
la parole à des universitaires, chercheurs, écrivains, philosophes
(Italiens, Suisses, Français) qui ont bien voulu accepter d’intervenir
et pour qui ce thème est déjà un sujet d’études
et de préoccupation quotidienne.
Ils ne parleront pas tout seul !
Nous avons souhaité que cela soit, pour la plus grande part du temps,
un débat avec celles et ceux, vous, qui avez répondu à
notre invitation.
Nous avons énoncé quelques règles simples dans un petit
document qui vous a été remis afin de permettre l’approfondissement
d’une question tout autant que la nécessité de la brièveté
(ou plutôt de la concision) pour une prise de parole la plus large possible
ouverte à ceux qui le souhaitent. Merci de votre respect envers les médiateurs
en charge des prises de parole.
Vous savez que les demandes d’inscriptions au colloque ont largement dépassé
nos capacités d’accueil. Ce qui permet d’entrevoir que la
relance de cette discussion collective vitale n’en restera pas là
et que d’autres débats et rencontres seront proposés dans
d’autres lieux et régions et ne laissera pas non plus indifférents
celles et ceux engagés politiquement dans la gestion de la chose publique.
Je voudrais remercier le Maire de Lyon et les services de la
mairie, et notamment Monsieur Sylvain Auvray, qui nous permettent
de passer ces deux jours dans “la maison commune”
: l’Hôtel de Ville, ainsi que Vincent Cheynet,
l'initiateur lyonnais de cet évènement.
Je vous remercie de votre attention (- que je vous engage à maintenir
pour la suite) et je cède la parole à Ruth STEGASSY,
( - réalisatrice et animatrice de la remarquable émission Terre
à Terre, tous les samedi matin de 7h à 8h sur France-Culture,)
qui nous fait l’honneur d’être notre médiatrice, notre
fil conducteur, pendant ces deux jours. ”
___________
adresse de fin du colloque, samedi soir:
" Plusieurs d'entre vous ont demandé : " Qu'est-ce que l'Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable ?
Et bien, c'était ici, dans cette salle de l'hôtel de Ville de Lyon, ce vendredi 26 et samedi 27 septembre.
Nous en étions les membres, à des titres différents mais complémentaires.
L'Institut ne va pas disparaître ni se dissoudre dès la conclusion de ce premier colloque.
Et il sera à nouveau en formation dès que vous y ferez appel !
Prolongez chez vous ces débats, avec notre aide si vous le souhaitez, en suivant les bonnes idées de Michel [Bernard, animateur de la revue S!LENCE] pour laisser toujours la plus large part au débat.
Nous vous informerons des moyens et support que prendra le compte-rendu de cette première session de l'Institut et nous allons aussi travailler à lui donner la capacité d'intervenir dans tous les lieux d'enseignements.
merci de votre présence."
« Celui qui
croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.
Bêtisier du développement durable
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